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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 07:42

                             ROCK





BEAST

"Beast"
2010, Universal Music

 

beast

 

L'avis du disquaire

Beast, la bête gentille ?

 

La première attirance est visuelle. C'est celle de la magnifique pochette, des alvéoles d'une ruche, couleurs chaudes orange rouge.

Et dès que vous posez le "saphir laser" sur la rondelle, l'attirance devient également sonore.

 

C'est une voix soul, chaude, formidable pulsion de vie qui vous enveloppe en quelques secondes. Attention, vous ne vous sentez pas trop en sécurité, car la voix peut sembler menaçante. C'est normal, elle tutoie diables et démons sur des textes tourmentés, presque livrés en spoken words.

Dans les 12 titres, on voyage entre "Devil", "Finger Prints", "Mr. Hurricane", "Out Of Control", "Ash Tray", "Dark Eyes", "Arrow" "Satan",… un monde bien inquiétant.

Mais on se laisse envoûter, ça fait du bien de quitter le middle of the road de certains groupes de rock actuels.

A chaque titre sa surprise. Sur "Out Of Control", on dirait du VV Brown dans une composition bien rythmée qui coule de source et rehaussée d'un refrain à vouloir être classé dans le top 10. L'ambiance est plutôt cool sur "Dark Eyes". Mais dès le titre suivant, le beat est plus sauvage, plus costaud, garni de quelques voix masculines. "Arrow" est une pièce angoissante, sirène et sons stridents, phrasé répétitif, le tout garni dans une ambiance techno. Finalement le dernier titre "Satan", est plutôt dansant. Comme quoi, …

A noter, en cours de disque, 2 interludes de 22 et 17 secondes, sons expérimentaux, histoire de reprendre du souffle.

 

Beast est un duo originaire de Montréal composé d'une puissante voix féminine, celle de Betty Bonifassi et d'un multi-instrumentiste, Jean-Phi.

Sur scène, ils sont à quatre pour mieux faire passer la transe et les beats irrésistibles.

Pas de titre pour leur premier opus, un seul nom sur la pochette, mais il prend toute la largeur BEAST.

Et si on appelait cette musique du trip rock ? Et si la bête était gentille ?

Beast sera aux Eurock, dimanche 4 juillet. Attention chaleurs en vue, préférez les premiers rangs pour voir la diva noire

 

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21 avril 2010 3 21 /04 /avril /2010 09:01

                                        ROCK





Melissa Auf der Maur

"Out of our minds"
2010, EMI

 

melissa

 

L'avis du disquaire

Si le nom de Melissa Auf der Maur ne vous dit peut être rien, vous avez sans doute déjà entendu sa basse ou sa voix. Ex-bassiste de Hole (le groupe de Courtney Love) et des Smashing Pumpkins, c'est elle qui chantait avec Nicola Sirkis sur "le Grand Secret" d'Indochine.

Et trois ans après un premier album éponyme, revoici venir la belle canadienne pour un second opus dans la lignée du premier tout en affinant assez nettement sa personnalité musicale et un son assez proche des meilleurs jours de Queens of the Stone Age. Du bon rock très original servi par la vois si reconnassable qui sur ce disque n'hésite plus à partir en envolées lyriques et en harmonisations planantes.

Sur les douze titres de l'album difficile de trouver un maillon faible tant le disque est complet et cohérent. Quelques hymnes ont même l'audace de s'y glisser, par exemple le tube en puissance "Meet me on the Dark side", "22 below" , une balade troublante, ou le duo avec Glen Danzig "Father's grave" démarrant sur un no-folk magnifique avant de s'envoler vers un rock hyper efficace, sans parler du monument final "1000 years" et ses 5mn30 imparables.

En bonne bassiste, Melissa Auf der Maur s'offre quelques moments de bravoure sur sa 4-cordes et c'est toute la rythmique qui gagne en profondeur et en efficacité pour un résultat compact et envoutant.

Un disque qui ne fera pas beaucoup parler de lui à cause d'une promo inexistante (comme c'est trop souvent le cas) mais qui mérite largement le détour !

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16 avril 2010 5 16 /04 /avril /2010 08:56

 

cd.gifJohn Mayall, le père du Britsh Blues !

 

Il arrive, quelquefois, certains jours, de rester indécis, sans motivations, devant l'étalage des nouveautés musicales, qu'elles soient excellentes ou juste bonnes, …

C'est le moment de plonger les mains dans le fond des rayons, et de retrouver émotions et envies à la vue de quelques pochettes ou noms mythiques, albums souvent réédités.

Sous la lettre M j'ai trouvé un trésor !

John Mayall, instigateur du british blues boom, 50 ans de carrière, plusieurs dizaines d'albums et près de 150 musiciens en transition dans son groupe The Bluesbreakers, est une légende du blues et du rock anglais.

Beaucoup de musiciens qui l'ont accompagné ont eu une reconnaissance  mondiale, et sont même devenus des rock stars intemporelles. Il était le maître d'une véritable école de Rock.

Je cite entre autres quelques noms, Peter Green et John McVie (Fleetwood Mac), Harvey Mandel (Canned Heat), Eric Clapton et Jack Bruce (Cream, Derik And The Dominos,…), Mick Taylor (Rolling Stones), Andy Fraser (Free), Tony Reeves (Colosseum), Rick Grech (Blind Faith), Larry Taylor (Mother Of Invention), Ansley Dunbar, Mick Fleetwood, Jon Hiseman, etc…, et vous pouvez vous amuser à les trier entre guitaristes, bassistes, batteurs,…

John Mayall apparaît également sur un nombre impressionnant d'albums du monde du rock, du blues et même du jazz.

Une promenade sur les sentiers d'internet vous fera découvrir le personnage et sa musique.

Je regrette de ne pas l'avoir vu sur scène. En attendant, les bacs de mon disquaire préféré ont de quoi nourrir des oreilles gourmandes.

 

Quelques opus incontournables parmi les 54 albums à ce jour, hors compilation  :

-          Bluesbrakers - 1966

-          Barewires - 1968

-          Blues From Laurel Canyon - 1968 ***

-          Turning Point - 1969 ***  (un de mes préférés, enregistrement public d'excellente qualité)

-          Empty Rooms - 1970

-          USA Union - 1970

-          Back To The Roots - 1971

-          Memories - 1971 ***

-          Primal Solos - 1977

-          The Buttom Line - 1979

-          Wake Up Call - 1993

 

Et parmi les derniers enregistrements :

-          Padlock On The Blues - 1999

-          Along For The Ride - 2001

-          Stories - 2002

-          In The Palace Of The King - 2007

-          Tough - 2009

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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 07:34

              fantastique




l'Imaginarium du Dr Parnassus
de Terry Gilliam
dist. Warner Home Vidéo

parnassus
Avec sa troupe de théâtre ambulant, " l'Imaginarium ", le Docteur Parnassus offre au public l'opportunité unique d'entrer dans leur univers d'imaginations et de merveilles en passant à travers un miroir magique. Mais le Dr Parnassus cache un terrible secret. Mille ans plus tôt, ne résistant pas à son penchant pour le jeu, il parie avec le diable, Mr Nick, et gagne l'immortalité. Plus tard, rencontrant enfin l'amour, le Docteur Parnassus traite de nouveau avec le diable et échange son immortalité contre la jeunesse. A une condition : le jour où sa fille aura seize ans, elle deviendra la propriété de Mr Nick. Maintenant, il est l'heure de payer le prix... Pour sauver sa fille, il se lance dans une course contre le temps, entraînant avec lui une ribambelle de personnages extraordinaires, avec la ferme intention de réparer ses erreurs du passé une bonne fois pour toutes...

l'avis du vendeur
On lui aura tout fait à ce pauvre Terry Gilliam... Des incendies qui réduisent à néant des décors complets aux ouragans qui retardent les tournages et font flamber ses budgets, mais celle-là, il devait être loin de s'y attendre... En pleine période de tournage, Heath Ledger, l'acteur principal, révélé par "le Secret de Borokeback Mountain" et magnifique dans "the Dark knight", décède, remettant en question tout l'avenir du film.
Heureusement pour nous, le réalisateur est persévérant et peut compter sur des amis acteurs comme Johnny Depp, Jude Law et Colin Farrell. De ce drame il en tire une originalité esthétique. En effet, dès que son personnage, Tony, entre dans l'imaginarium il découvre un nouveau monde et y possède un nouveau visage.
Tout le film est à l'image de cette facétie involontaire, à croire qu'elle était prévue avant le tournage. Retrouvant un peu l'esthétique à la fois cheap et magique de ces anciens films comme "Bandits, Bandits" ou "Fisher King", Gilliam nous émerveille avec du bric et du broc et nous entraine dans une histoire pleine de poésie avec des personnages hauts en couleurs servis par des acteurs excellents.
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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 08:30
                                                 BD fantasy



Fournier / Cardona / Torta
Tu veux entrer dans ma guilde ?
Noob T.1
Soleil, 2010

noob


Horizon 1.1 est un jeu vidéo en ligne à la mode. Chaque jour, des millions de joueurs arpentent le monde virtuel d'Olydri et vivent des aventures épiques sans bouger de leur fauteuil.
Parmi eux, Arthéon le guerrier tente désespérément de mener ses compagnons jusqu'au très cnvoité niveau 100. Une tâche bien difficile lorsque l'on doit gérer la désatreuse guilde Noob, composée par Gaea l'invocatrice, manipulatrice et vénale, Omega Zell l'assassin, macho et égocentrique, sans oublier Sparadrap, le prêtre guérisseur naïf et simplet.
Dans ce jeu basé sur la cohabitation entre joueurs, ils devront se supporter pour accomplir de nombreuses quêtes, explorer des donjons, parcourir des régions, peaufiner leur équipement et affronter de terribles monstres pour augmenter leurs niveaux.
Une affaire bien mal embarquée...

l'avis du libraire
Noob est à la base une web série également diffusée sur la chaine Nolife composée d'épîsodes d'une dizaine de minutes. Et autant le dire tout de suite, j'en suis un gros fan. Quitte à bannir définitvement toute objectivité de cet article, autant dire tout de suite également que je suis un gros fan du duo Cardona/Torta à qui l'on doit le manga culte Sentai School...
La rencontre entre les deux univers ne pouvait que m'enthousiasmer mais la crainte d'une double déception rôdait dans le coin, prête à me bondir dessus... Heureusement, dès les première pages de l'album, elle a fuit lamentablement...
Composée de gags entre une et six planches, l'adaptation est une réussite aussi bien visuelle (on reconnait parfaitement les personnages - Sparadrap et Golgotha sont magnifiques - malgré le style très personnel de Cardona, les décors sont superbes) que dans l'humour de la série. En effet, si l'on retrouve avec plaisir l'ambiance et les répliques de la série, Cardona y a également ajouté sa touche personnelle, et notamment son hilarante tendance à coller des références geek dans le coin des cases et on croise des personnages qui n'ont rien à voir avec l'univers d'Horizon 1.1 (pêle mêle Naruto, Remi sans Famille, Iron Man, Futurama, les Chevaliers du Zodiaque, l'univers Marvel, Dragon Ball, Final Fantasy, Soulcalibur, Albator, et encore plein d'autres... et notamment les personnages de la Sentai School !!!) Quant aux personnages principaux, ils sont aussi attachnats que dans la série, surtout l'excellent Sparadrap (en plus on voit enfin ce qu'est un Smourbif...) et leurs caratères sont très bien retranscrits, de même que leur relation.
Si l'on est pas obligé de connaître la série originelle pour aprécier la BD, une conaissance minimum du monde geek est quand même nécessaire pour savourer pelinemeent les gags et l'univers de Noob...

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3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 13:26

                                        HIP HOP





Hocus Pocus

"16 Pièces"
2010, Universal Music

hocus

 

L'avis du disquaire

Comment ne pas être enthousiasmé par le nouveau cédé d'Hocus Pocus ?
Après un 1er  et très réussi opus "73 Touches" en 2005, Hocus Pocus a gagné la reconnaissance nationale avec "Place 54" en 2007, nominé aux victoires de Victoires de la Musique dans la catégorie "Meilleur album de musique urbaine de l'année". "Place 54" est disque d'or et décliné par une tournée conséquente et un immense succès dans toutes les salles.
HP est revenu cette année avec un nouvel album "16 Pièces".
73, 54, 16, trouvez la clé de la suite mathématique de HP.
Pour moi, c'est tout trouvé. Hocus Pocus c'est magique.
C'est un groupe de 5 membres dont le talentueux producteur, MC et DJ, le chanteur 20Syl (tiens, encore un chiffre).
Les 5 musiciens font du Hip Hop avec de véritables instruments, guitare, basse, saxo, flûte, batterie, mais aussi avec des claviers, du scratch et quelques doses d'échantillonnage (sampling pour les anglophones).
Le résultat est un style musical innovateur, du Hip Hop jazzy, funky, soul et rappeux.
Tout cela est servi avec des textes, in french of course, à la fois ironiques, poétiques, humoristiques, et de plus, rare de nos jours, positifs.
Sur disque c'est excellent. Sur scène c'est la quintessence. Les ayant vu quatre fois, je l'affirme haut et fort.
Syl20 est éblouissant, perfectionniste, il déborde de charisme, de savoir-faire. C'est un showman, un mime, un agitateur, un danseur. Entre le chant et la diction hip hop, il mène sa barque sur des eaux qui font vagues avec le public, dans des vents qui font vibrer l'assistance.
Mention spéciale pour le manipulateur aux 2 platines. Ce gars a un doigté scratcheur à réveiller toute l'industrie du vinyle.
Mention spéciale pour le guitariste à la voix entre Richie Havens et Ben Harper, au doigté et à la chevelure de Hendrix.
Mention spéciale  pour le bassiste, archi présent, archi en avant, archi pilier de la section rythmique.
Mention spéciale pour un groupe de musiciens cohérents et complices,... et souriants, heureux, quoi.

Qui dit 16 pièces, dit 16 titres. Ces 16 titres sont 16 voyages.

La soul de la chanteuse Alice Russel sur le morceau d'ouverture "Beautiful Losers" nous mène au quasi spoken words "25/06", hommage à Michael Jackson qui nous a quitté un 25 juin.
Le titre "A mi-chemin" est un autoportrait en duo avec Akhenaton et une belle construction de jeux de mots qui se réfère à Gainsbourg.
L'album précédent avait une collection de titres dont les mélodies ne lâchaient plus l'auditeur. Avec "Putain de Mélodies", revoilà une couche de mélodies que l'on risque de choper, un refrain porteur, un truc qui nous colle à la tête.
"Equilibre" est une belle construction, poétique, ponctuée par Oxmo Puccino, pur HP qui aurait pu figurer sur Place 54. Le beat est cool et tend ses baguettes au jazz et au funk.
Petite perle. N'est-il pas un must de réunir Syl20 et Oxmo ? Réponse "Equilibre" !
Avec "Marc", on reste dans la même veine. Duo de flûte et de scratch, duo de mots et de funky guitare, duo entre Syl20 et Gwen D. Mais finalement, qui donc est Marc ?
Petit détour entre des phrases anglaises et françaises, et la benharpienne voix du guitariste. "I Wanna Know - Je Voudrais Savoir". Ce titre est une petite merveille. Encore du pur HP.
"Wo:oo", le voyage continu de plus belle. Phrasés et textes sont joliment élaborés. Touches de scratches tout en finesse, travail juteux, succulent à l'oreille.
"Portrait" dérape vers le jazz, dialogue entre piano et basse, entrelacé par l'agréable voix d'Elodie Rama. Encore une merveille !
"Le Majeur Qui Me démange" est dans la pure veine HP. J'adore la p'tite frappe batterie, le dialogue du clavier électrique et le saxo rehausseur.
Pour clore, "100 Grammes De Peur" termine l'album. Un message écolo de HP qui démontre une fois de plus l'ouverture et la variété des sujets abordés dans les textes de Sylvain. Rien de banlieusard, rien de naïf, rien de moralisateur, mais des réflexions d'actualité, d'anecdotes et de petits bonheurs.

L'album "16 Pièces" est une réussite, une pépite à juxtaposer avec le précédent "Place 54".
C'est une riche élaboration de musiques et de textes, à découvrir au fur et à mesure des écoutes, un voyage dans le Hip Hop soul, funky et jazzy.
Hocus Pocus est également un groupe scénique, à voir absolument sur les planches.

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 08:22
                    BD conte



David Chauvel & Xavier Colette
Alice au Pays des Merveilles
Drugstore, 2010

alice-chauvel

"J'étais bien mieux à la maison... Je ne passais pas mon temps à grandir et rapetisser, il n'y avait pas de souris ou de lapin pour me donner des ordres... Comme je regrette d'être entrée dans ce terrier"

l'avis du libraire
Nouvelle adaptation du merveilleux conte de Lewis Carroll, la BD de Xavier Collette et David Chauvel n'en est pas juste une de plus. Si elle suit de près le roman, elle se démarque rapidement des autres Alice par un visuel beaucoup plus adulte. Finie la petite blondinette à robe azur, ici la fillette semble tout droit sortir d'un film de Tim Burton (mais très loin pour le coup de la version de ce dernier...), robe noir, chaussettes noires et blanches, cheveux noirs et visage de porcelaine aux grands yeux. Tous les personnages ont suivi le même ravalement de façade vers un ensemble très gothique qui sied parfaitement au Pays des Merveilles : le chapelier fou a l'air d'un psychopate, la chenille d'un grand sage des mille et une nuits (mais en version chenille...), le chat d'un fantôme inquiétant et la Reine de Coeur d'une cruelle directrice d'un orphelinant anglais du XIXe siècle...
Il va de soit que l'histoire est passionnante, pleine de magie et de fantaisie et on prend beaucoup de plaisir à la redécouvrir grâce à une bonne adaptation du scénariste David Chauvel (à qui l'on doit la saga Arthur, Ring Circus ou encore 7 Voleurs)
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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 07:39
         Littérature française



Valérie Tong Cuong
l'Ardoise magique
Stock, 2010

ardoise


Le titre - L’ardoise Magique - ressemble à celui d’un conte de fées et pourtant la première page nous plonge en plein cauchemar : Deux amies de dix-huit ans sont assises sur la rambarde métallique d'un pont. Un TGV surgit. Elles se sont juré de se suicider ensemble. Alice, la plus jolie, celle qui habite un quartier résidentiel, saute. Mina, orpheline, vivant chez une tante antipathique et étriquée, rompt le pacte. Elle s’enfuit. Puis elle nous confie son histoire.
Tel est l’un des dons de Valérie Tong Cuong de jouer si magnifiquement avec l’ombre et la lumière et de souffler tour à tour le chaud et le froid. L’ardoise Magique commence par nous faire frissonner dans les sous-bois lors d’une nuit de cafard puis nous réchauffe immédiatement d’un rayon de soleil automnal.


l'avis de la libraire

C'est le septième roman de Valérie Tong Cuong. Éblouissant, époustouflant, à vous couper le souffle. Une fin somptueusement inattendue, tellement belle qu'elle ne s'effacera pas de sitôt de vos mémoires.

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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 07:00
                                              fantastique




Morse
de Thomas Alfredson
Seven 7, 2010

morse
Oskar est un enfant fragile et marginal, vivant seul avec sa mère. Régulièrement martyrisé par les garçons de sa classe, il trompe sa détresse en se réfugiant au fond de la cour enneigée de son immeuble. Quand Eli, une jeune fille de son âge, s'installe avec son père sur le même pallier que lui, Oskar trouve enfin quelqu'un avec qui se lier d'amitié. Ne sortant que la nuit, elle ne manque pas de l'intriguer. D'autant que son arrivée dans cette banlieue coïncide avec une série de meurtres inexplicables et de disparitions mystérieuses.

L'avis du vendeur
Grand Prix de la Critique au festival de Gerardmer 2009, le film suédois Morse est l'une des plus belles surprises ciné de l'année passée. Car si les films de vampires ont la cote en ce moment, peu ont la puissance de Morse, à part peut être le "Thirst" du Coréen Park Chan-wook, Prix du Jury au dernier Festival de Cannes, dont vous nous reparlerons bientôt.
La réussite de Morse tient tout d'abord dans ses personnages et leurs interpètes. Exit ici les adolescents gothiques en quête d'amour à la "Twillight" ou les dandy précieux et décadants d'Anne Rice. Morse nous propose la romance d'un jeune garçon et d'une vampire de 70 ans prisonnière dans un corps d'enfant, ce qu'elle vit bien évidemment comme une tragédie et une malédiction. Le vampirisme n'est donc pas un pouvoir cool, même s'il confère une force et une vitesse surnatuelles mais presque une maladie. La jeune actrice Lina Leandersson, 13 ans, est tout simplement exceptionnelle pour sa première apparition au cinéma, troublante comme le furent récemment Jodelle Ferland ("Tideland", "Silent Hill") ou Isabelle Fuhrman ("Esther"). Face à elle, Kare Hedebrant, petit blondinet au look vampirique (comme quoi...) est lui aussi assez impressionnant, froid et mélancolique cachant une viloence impulsive.
Visuellement, "Morse" est dans la lignée des films scandinaves, brut, froid, sans aucune fioriture esthétique ni aucun jeu de caméra. Si ça peut troublé les premières minutes, force est de constater que l'ambiance sombre et triste n'en est que renforcée. Seuls les moments où le caractère vampirique d'Eli nous montrent quelques effets visuels sobres mais parfaitement réussis, presque réalistes.
Un film à ne pas rater pour tous les amateurs de vampires mais également pour ceux qui recherchent de belles histoires originales et poignantes, emplies de poésie et de mélancolie.
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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 07:45

              comédie




Micmacs à Tire-Larigot
de Jean-Pierre Jeunet
dist. Warner Home Video

micmac
Une mine qui explose au coeur du désert marocain et, des années plus tard, une balle perdue qui vient se loger dans son cerveau. Bazil n'a pas beaucoup de chance avec les armes. La première l'a rendu orphelin, la deuxième peut le faire mourir subitement à tout instant. À sa sortie de l'hôpital, Bazil se retrouve à la rue. Par chance, ce doux rêveur, à l'inspiration débordante, est recueilli par une bande de truculents chiffonniers aux aspirations et aux talents aussi divers qu'inattendus, vivant dans une véritable caverne d'Ali-Baba. Un jour, en passant devant deux bâtiments imposants, Bazil reconnaît le sigle des deux fabricants d'armes qui ont causé ses malheurs. Aidé par sa bande d'hurluberlus, il décide de se venger.

L'avis du vendeur
Nouveau bijou de Jean-Pierre Jeunet, le père d'Améie Poulain,  "Micmacs à Tirelarigot" est une comédie burlesque menée tambour battant par une pléiade d'acteurs magnifiques, avec notamment des comiques plus ou moins habitués au cinéma qui offent des prestations parfaites (Dany Boon, Omar Sy et Julie Ferrier) mais aussi des tronches habituelles chez Jeunet, l'excellent Dominique Pinon et Yolande Moreau en tête, tous au service de personnages hauts en couleurs et tellement originaux. Dans le rôle des méchants, le duel André Dussolier / Lambert Wilson vaut également son pesant de pop corn...
Visuellement, et ce n'est pas une surprise, le film est également une réussite, par l'utilisation du filtre jaune/sepia si cher au réalisateur. La ùise en scène et les mouvements de caméra en parfait accord avec la musique de Raphaël Beau ainsi que les accessoires et surtout les décors du film achèvent la réussite ce celui-ci. 
Un régal. 
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