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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 07:00
                                              fantastique




Morse
de Thomas Alfredson
Seven 7, 2010

morse
Oskar est un enfant fragile et marginal, vivant seul avec sa mère. Régulièrement martyrisé par les garçons de sa classe, il trompe sa détresse en se réfugiant au fond de la cour enneigée de son immeuble. Quand Eli, une jeune fille de son âge, s'installe avec son père sur le même pallier que lui, Oskar trouve enfin quelqu'un avec qui se lier d'amitié. Ne sortant que la nuit, elle ne manque pas de l'intriguer. D'autant que son arrivée dans cette banlieue coïncide avec une série de meurtres inexplicables et de disparitions mystérieuses.

L'avis du vendeur
Grand Prix de la Critique au festival de Gerardmer 2009, le film suédois Morse est l'une des plus belles surprises ciné de l'année passée. Car si les films de vampires ont la cote en ce moment, peu ont la puissance de Morse, à part peut être le "Thirst" du Coréen Park Chan-wook, Prix du Jury au dernier Festival de Cannes, dont vous nous reparlerons bientôt.
La réussite de Morse tient tout d'abord dans ses personnages et leurs interpètes. Exit ici les adolescents gothiques en quête d'amour à la "Twillight" ou les dandy précieux et décadants d'Anne Rice. Morse nous propose la romance d'un jeune garçon et d'une vampire de 70 ans prisonnière dans un corps d'enfant, ce qu'elle vit bien évidemment comme une tragédie et une malédiction. Le vampirisme n'est donc pas un pouvoir cool, même s'il confère une force et une vitesse surnatuelles mais presque une maladie. La jeune actrice Lina Leandersson, 13 ans, est tout simplement exceptionnelle pour sa première apparition au cinéma, troublante comme le furent récemment Jodelle Ferland ("Tideland", "Silent Hill") ou Isabelle Fuhrman ("Esther"). Face à elle, Kare Hedebrant, petit blondinet au look vampirique (comme quoi...) est lui aussi assez impressionnant, froid et mélancolique cachant une viloence impulsive.
Visuellement, "Morse" est dans la lignée des films scandinaves, brut, froid, sans aucune fioriture esthétique ni aucun jeu de caméra. Si ça peut troublé les premières minutes, force est de constater que l'ambiance sombre et triste n'en est que renforcée. Seuls les moments où le caractère vampirique d'Eli nous montrent quelques effets visuels sobres mais parfaitement réussis, presque réalistes.
Un film à ne pas rater pour tous les amateurs de vampires mais également pour ceux qui recherchent de belles histoires originales et poignantes, emplies de poésie et de mélancolie.
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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 08:14
                                               animation




Mary & Max
d'Adam Elliot
dist. Paramount, 2010

marymax


Mary, huit ans, habite la banlieue de Melbourne en Australie. Son plat préféré est le lait concentré sucré suivi de très près par le chocolat.
Max, 44 ans, vit dans le chaos new-yorkais. Il adore les hot-dogs au chocolat et jouer au loto.
Ces deux êtres insolites vont entretenir une correspondance sur plus de vingt ans qui va bouleverser leur vie.

L'avis du vendeur
Adapté d'une histoire vraie, ce film d'animation est un pur bijou.
Tout en pâte à modeler, passant du noir et blanc new yorkais au sepia australien, tous deux ponctués d'éléments rouge vif (bonnet, languen fleur...) le premier long métrage d'Adam Elliot (après son court Harvie Krumpet, oscarisé) est un ravissement visuel. Les personnages sont plein de caractère et possèdent une palettes d'expression dont la richesse ravira les fans de Wallace & Gromitt, alors que les décors sont impressionnants de réalisme.
A la fois très drôle et très émouvante (souvent même triste), l'histoire est passionnante jusqu'à sa poignante conclusion.
Attention, malgé un visuel très naïf, ce film n'est pas réservé aux enfants.

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30 décembre 2009 3 30 /12 /décembre /2009 07:43
                                         animation japonaise




Ponyo sur la falaise
de Hayao Miyazaki
dist. Disney, 2009

ponyo


Alors qu'il joue sur la plage, le petit Sosuke, cinq ans, découvre une petite fille poisson rouge nommée Ponyo, piégée dans un pot de confiture. Sosuke la sauve et décide de la garder avec lui. Ponyo est aussi fascinée par Sosuke que ce dernier l'est par elle. Le petit garçon lui promet de la protéger et de s'occuper d'elle, mais le père de Ponyo, Fujimoto - un sorcier autrefois humain qui vit au fond de la mer - la force à revenir avec lui dans les profondeurs. Mais Ponyo, bien décidée à devenir humaine, décide de s'échapper pour retrouver Sosuke...

L'avis du vendeur
Ne vous laissez pas troubler par l'abominable jaquette de cette édition DVD, Ponyo sur la Falaise est le chef d'oeuvre animé de l'année. Signé par le maître de l'animation japonaise (et sans doute mondiale actuellement) Hayao Miyazaki (Mon Voisin Totoro, le Voyage de Chihiro, le Chateau Ambulant...), Ponyo est un conte magnifique pour petits et grands, sorte de Petite Sirène chez les enfants. Le film éblouit d'abord par sa beauté, en aniation traditionnelle (à la main) avec seulement quelques touches discretes de  3D, mais ça c'est assez habituel chez Miyazaki et le studio Ghibli. Autres habitudes : une animation parfaite, dynamique et fluide, des décors à tomber et une musique féérique (à nouveau signée Jo Hisaishi). On se laisse également très vite prendre aux aventures pleines de tendresse et d'humour de la petite Ponyo dans un récit qui gagne en profondeur au fur et à mesure de son avancée, séduisant sans peine les plus petits (dès 3 ans) et les plus grands...

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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 07:52

                                              Animation




Coraline

de Henry Selick
dist. Universal Video, 2009


Alors qu'elle s'ennuie dans sa nouvelle maison, Coraline Jones découvre une porte secrète et entre dans un monde où sa vie est identique... mais en mieux !
Ce monde merveilleux va cependant tourner au cauchemar quand ses "autres" parents essaient de la garder avec eux pour toujours. Coraline va devoir se servir de sa ténacité, son courage et sa débouillardise pour s'échapper de ce monde parallèle et sauver sa vraie famille.

L'avis du vendeur
Neil Gaiman aime les collaborations, et le moins que l'on puisse dire c'est que ça lui réussit très bien. Après son productif partenariat avec l'illustrateur Dave McKean (plusieurs livre et le merveilleux film Mirrormask) à la coécriture du roman "De Bons Présages" avec l'excellent Terry Pratchett (le créateur de la série de romans "les Annales du Disque Monde"), l'auteur et scénariste britannique adapte pour le cinéma sa propre nouvelle "Coraline" pour le metteur en scène Henry Selick, autre amateur de collaborations (notamment avec Tim Burton sur "James & la Pêche Géante" et surtout "l'Etrange Noël de Mr Jack").
Mélanger le talent narratif de Gaiman au génie visuel de Selick est une grande réussite. Le filmest passionnant, sorte de film d'horreur pour enfants ou de conte pour adulte, à la fois drôle et angoissant, le tout en animation en volume des plus soignée. Si les personnages sont très réussis, c'est surtout les décors qui émerveillent, parfois réalistes mais le plus souvent fantaisistes, c'est un grand bonheur pour les yeux. Et comme si ces qualités indéniables ne suffisaient pas, la musique du Français Bruno Coulais ajoute encore à la féérie de l'ensemble grâce à de petites mélodies envoutantes et des harmonies vocales magnifiques.

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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 15:20

   Thriller coréen





the Chaser
de Na Hong-Jin 
dist. Warner Home Video, 2009


Joong-ho, ancien flic devenu proxénète, reprend du service lorsqu'il se rend compte que ses filles disparaissent les unes après les autres. Très vite, il réalise qu'elles avaient toutes rencontré le même client, identifié par les derniers chiffres de son numéro de portable. Joong-ho se lance alors dans une chasse à l'homme, persuadé qu'il peut encore sauver Mi-jin, la dernière victime du tueur.

L'avis du vendeur
Régulièrement, la Corée du Sud nous envoie des thriller atypiques et originaux, généralement avec un esthétisme très poussé. The Chaser ne fait pas exception à cette règle. Si le synopsis parait des plus banals, le déroulement de l'histoire va de surprise en surprise. Déjà car le coupable n'est pas du tout caché, que ce soit au spectateur ou au héros. The Chaser, comme sont nom l'indique, est une course, contre le temps, contre la justice et contre le criminel. Le rythme du film s'en voit accéléré très rapidement pour ne plus s'essouffler jusqu'à un final dantesque. Les acteurs, comme toujours en Corée sont parfaits, adultes comme enfants. Amateurs d'histoires à vous faire oublier de respirer, ce film est fait pour vous.

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18 juillet 2009 6 18 /07 /juillet /2009 09:38

   Western coréen





Le Bon, la brute, le cinglé
de Kim Jee-woon
dist. TF1 Vidéo, sortie le 16 juillet 2009


Les années 30 en Mandchourie. Le Cinglé vole une carte aux trésors à un haut dignitaire japonais. La Brute, tueur à gages réputé, est payé pour récupérer cette carte. Le Bon veut retrouver le détenteur de la carte pour empocher la prime. Un seul parviendra à ses fins, s'il réussit à anéantir l'armée japonaise, les voyous chinois, les gangsters coréens... et ses deux adversaires.

 

L'avis du vendeur

Une rencontre improbable entre Sergio Leone, Quentin Tarantino et les Monty Pythons, le tout orchestré par le génial touche-à-tout Kim Jee-woon (de la comédie Foul King au multiprimé horrifique Deux Soeurs en passant par le polar esthétique Bittersweet Life)
Des acteurs incroyables, l'excellent Song Kang-ho (Memories of Murder, the Host, Sympathy for Mr Vengeance) ou Lee Byung-hun (un des méchants de G.I. Joe)
Une intrigue à tiroirs avec faux fonds et serrures piégées... Des personnages complexes, et des rôles qui se croisent : mon premier est bon et un peu cinglé mais finalement une bonne brute, la brute semble un homme bon mais la folie rôde, le cinglé est une brute sans nom mais n'est-il pas finalement un homme bon poussé à bout ?
Un humour au vitriol, de l'action non stop, des paysages magnifiques.
Le Bon, la brute, le cinglé c'est tout ça mais plus encore. Le gros coup de coeur de 2008 que nous vous conseillons chaudement.

 

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