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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 08:09

         HIP HOP / CHANSON





CABADZI 

"Digère et recrache"
2012, l'Autre Distribution

 

Cabadzi-digereetrecrache.jpg

 

L'avis des disquaires

  

Alors voilà certainement le disque le plus enthousiasmant de ce début d'année !

Originaires de la région nantaise, le quatuor offre une musique d'une originalité et d'une richesse impressionnantes pour leur jeunesse.

Sur des paroles parfois militantes, parfois intimistes mais toujours très justes, sorties entre rap vigoureux et slam envoutant, les arrangements font mouche, arrangements vocaux harmonieux  et arrangements instrumentaux gracieux, avec force de cuivres et violoncelle.

Douze titres et douze perles d'un album dont on attendait beaucoup (au vu des concerts du groupe) et qui ne déçoit pas, bien au contraire ! Venez le découvrir dans votre Espace Culturel !

 

Cédric

 

 

Et la bouche donne le rythme !


Découverte du printemps de Bourges 2010, Cabadzi groupe d’origine nantaise vient de sortir son 2ème opus.

C'est un son unique entre électro et hip-hop, entre chanson et rock, fait de beatbox, de voix, de violoncelle, de contrebasse, de cuivres et de guitare.

Non, aucune batterie ou boîte à rythme en vue, la rythmique que vous ouillez est émise par la seule bouche de Vikto. 

Impressionnant, c'est un souffle de marathonien !

Absolument inclassable, donc forcément dérangeant.

Les textes sont déjantés, délirants, mais aussi dans le genre chansons réalistes, portés par un flow d'une liberté sans borne, une urgence textuelle en réponse à la violence sociale de notre époque, "Lâchons-les, lâchons tout, fuyons, soyons fous,…".

La tension monte encore avec le 2ème titre "Avant eux", un rap énergique, situationniste et revendicatif. Suivent des textes avec des touches de poésies, urbaines bien sûr, carrément ironique "J'aime Pas Noël" ou alors délirant à la Zappa "Piscines Et Gamines En String".

Après une courte "Interlude" (ils en pratiquent souvent sur scène), c'est une belle et douce voix de "Princesse" qui chantonne. 

On retrouve des textes virulents et dénonciateurs dans les 4 titres qui suivent. "Robots" est ponctué de touches de violoncelle, "…marcher comme des robots, penser comme des robots, vivez comme des robots, aimer, flirter, caresser,…".

Comment comprendre le final "Digère Et Recrache",message de désespoir ou d'espoir ? En tous cas c'est un texte magnifique, un constat sur notre monde et les gens qui le peuplent : "…ces gens qui se donnent du mal au lieu d'écouter leur silence, laissons-le parler."

Quatorze titres taillés par un couteau aiguisé, des textes très forts, très imagés, du slam et du rap de haute couture.

Le groupe définit sa musique comme "un joyeux bordel qui se fout des codes et des cadres". 

J'ai déjà vu Cabadzi sur scène, et je peux vous dire que le spectacle est total, extravagant, un voyage entre le monde du cirque, de la danse, du cabaret, du classique, du mime, de quoi être bousculer,… et conforter, car finalement le message délivré est très réaliste. 

Et puis, cette bouche omniprésente qui donne le rythme, j'en suis encore oreilles bées, à en perdre mon p'tit souffle d'amateur de musique moderne de notre époque.


Christian

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 13:55

                        POP ROCK





Sinéad O'CONNOR 

"How about I be me"
2012, Wagram

 

 Sinead-oConnor-How-About-I-Be-me

 

L'avis du disquaire

Après quelques escapades particulièremenbt réjousissantes dans le reggae et la chanson tradionnelle irlandaise, Sinéad O'Connor nous revient avec un album pop rock comme elle savait si bien les faire dans les années 80 et 90. Vibrant, entrainant, émouvant et dansant, ce neuvième album de la diva au crâne rasé est sans conteste sa meilleure production depuis bien longtemps et c'est avec un plaisir immense que nous pouvons redécouvrir toute l'intensité et la richesse de la voix de l'Irlandaise.

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 13:55

                        ROCK FRANCAIS





SHAKA PONK 

"The Geeks & the Jerkin' Socks"
2011, Wagram

 

shaka

 

L'avis du disquaire

Après deux albums à l'inventivité impressionnante, comment les frenchies de Shaka Ponk allaient bien pouvoir se renouveler ? La première réponse vient de l'arrivée d'une voix féminine en la personne de Samaha Sam qui ajoute une énergie indéniable à la musique du groupe. Très rentre-dedans et n'hésitant sur aucun mélange des styles, c'est dans la diversité que Shaka Ponk trouve sa personnalité et dans l'énergie son homogénéité.

Ce troisième album démarre sur le tubesque "Let's bang", le premier single, un titre très accessible avant d'enchainer sur la première perle du disque : "I'm Picky" et son refrain tellement évident qu'il est incroyable que personne ne l'ait écrit avant. Et elles seront nombreuses les perles (notamment l'hypnotique "My name is Stain" ou l'énorme "Schiza Radio") sur ce disque abouti et tellement original qui ne semble souffrir d'aucune faille...

Et Shaka Ponk de nous achever sur "Palabra mi Amor", dernière piste de l'album avec en guest un Bertrand Cantat dont on retrouve avec grand plaisir l'inimitable interprétation.

Une conclusion s'impose après l'écoute du disque : Shaka Ponk est un groupe phare de la nouvelle génération du rock français sur lequel il faudra compter dans les années à venir.

 

Shaka Ponk sera présent au festival Léz'arts Scéniques à Sélestat le vendredi 15 juillet 2011... Et le moins que l'on puisse dire c'est que nous avons vraiment hâte d'y être !

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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 07:40

                           ROCK





NEIL YOUNG 

"The Noise"
2010, Warner

 

 

neilyoungnoise

 

L'avis du disquaire
Le bruit et la douceur
 
A 65 ans, Neil Young est une légende vivante avec 35 albums studio à son actif, plus les live, les innombrables collaborations, les projets non publiés, les albums avec son premier groupe Buffalo Springfield, sans oublier l'immense, le légendaire "Déjà Vu" avec Crosby, Still et Nash. 

Et me voilà en 2010, 40 ans après "After The Gold Rush " et "Harvest", ses deux plus belles pépites, ses deux merveilles, à l'écoute de "Le Noise", excellente galette, dans la veine yougienne, version rock. J'ai presque envie de dire, que rien a changé à part qu'il nourrit sa guitare au triphasé, mais ce n'est pas la première fois. La voix a gardé son timbre, sa vigueur, son phrasé, d'une beauté absolue, insolente.

 La musique est épurée, minimaliste. L'harmonica a depuis longtemps rendue son dernier souffle. Armé d’une simple guitare bourrée d’effets en tout genre, le bonhomme sait encore y faire tout seul derrière un micro. Guitare, voix et textes donnent toute la force à une expression poétique intarissable. Chaque titre annonce ce monde que Neil a mille fois visité, "Marche Avec Moi", "Signe d'Amour", "Quelqu'un Va Me Sauver", "Amour Et Guerre", "Monde Triste", … Ce voyage avec Neil nous balade entre tristesse élégante et énergie rageuse. L'émotion et la sensibilité sont à fleur de peau.

 Et ce "Hitchhicker" nous ferait embarquer dans n'importe quelle voiture et sûrement la sienne, car Neil s'arrêterait pour chaque pouce levé. Quelle beauté ce "Peaceful Valley Boulevard", sept minutes de bonheur et de plénitude, à écouter les yeux fermés, la tête dans les nuages !  L’album enregistré à Los Angeles est réalisé par Daniel Lanois, compatriote canadien du chanteur. Producteur émérite vu aux côtés de Bob Dylan, U2, Ron Sexsmith ou Nick Cave, l’homme a l’art de mettre en sons les guitares comme personne.

 Cette galette n'a pas vocation de faire pleurer dans la guitare, cette galette est un ruisseau d'une poésie redoutable qui pourrait bien changer le monde de chacun et le monde de l'autre. 

 Rumblin' est le dernier morceau de cet album. Message bien reçu, Neil !

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1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 10:45

                           PUNK ROCK





BAD RELIGION

"The dissent of a man"
2010, PIAS

 

badreligion.jpg

 

L'avis du disquaire

Après trente ans de carrière, Bad Religion a prouvé cet été lors des Arts Scéniques à Sélestat qu'il avait encore de l'énergie à revendre et de la rage sociale à déverser. Plus rien à prouver mais aucune intention de se reposer sur ses acquis de groupe culte et quasi créateur d'un style qui a produit ensuite de grands groupes comme Offspring, Green Day, Sum 41, Blink 182...

Après la scène c'est sur disque que le sextet californien vient le démontrer. En quinze titres (parmi lesquels on retrouve avec plaisir le tubesque "Won't Somebody" présent en acoustique sur l'édition limitée du prédédent album), Bad Religion nous prouve encore une fois que son inspiration semble inépuisable dans un style et un son qui n'ont pratiquement pas changé ces quinze dernières années : trois guitares tout à fond, des couplets très rythmiques et des refrains en forme d'hymnes.

 

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 00:00

                  CHANSON (?) FRANCAISE





KATERINE

"Philippe Katerine"
2010, Universal

 

philippe_katerine_la_banane_.jpg

 

 

L'avis de Christian

Katerine encore bordeline ou serait-il devenu un enfant sage ?
Ca en a tout l'air. Sur la pochette, il pose entre ses parents qui d'ailleurs chantent avec lui, tout comme sa fille Edie et Jeanne Balibar. Etonnant, non ?
En fait j'avais vraiment découvert Katerine sur la scène de la Laiterie en 1995 après quelques passages radio des plus délirants et je l'avais revu aux Eurockéennes 2006 pour un énorme concert où sa prestation scénique accompagnée par des membres du groupe Little Rabbits avait mis le public en transe frénétique.
Pour ce 9ème opus studio depuis 1991, les textes sont devenus plus minimalistes, la musique plus rock. Le non-sens et l'esprit surréaliste décoincé ont viré vers une espèce de délire et de joyeux bordel.
24 titres de 56 secondes mini à 3'19 maxi pour raconter la vie de tous les jours, téléphone, bisous, Vélib, banane, ordinateur.
Pas de plongé vers l'electro dance comme sur le dernier cd, mais retour à la guitare pour des rythmes rock, accrocheurs, colorés.
Auriez-vous pu imaginer un duo avec Jeanne Balibar ? C'est fait avec "J'aime Tes Fesses".
Connaissez-vous un chanteur/euse  dont les parents chantent (faux) des couplets et qui parlent de femmes nues ? C'est fait avec "Il Veut Faire Un Film".
A part Gainsbourg et son Gainsborrow, connaissez-vous un chanteur dont la fille fait la réplique ? C'est fait avec "A Toi".
A ne pas rater "Liberté" (Liberté mon c., égalité mon c., fraternité mon c.), déjà largement diffusé sur France Inter. Un hymne, un must, une ode !
"La Banane" est un hommage à la paresse, avec une mélodie de déjà entendue quelque part, tube radio potentiel (voir le clip sur Youtube).
Sur le précédent "Robot Après Tout", Katerine montait le son. Sur cet album, "Je M'Eloigne Autant Que Je M'Approche" joue également avec le volume sonore.
Le morceau "Bla Bla Bla" est succulent on pense de suite aux Blah Blah Blah de l'Iguane (Pop Iggy) dans un rythme d'une célèbre chanson allemande Da Da Da et un rythme refrain à la Queen.
"Juifs Arabes" sont les 2 seuls mots de ce titre, le rythme et la musique sont superbes. Puis un troisième mot "Ensemble" se rajoute à la fin de chaque strophe. Trois mots pour tout dire. Final en apothéose. Absolument magnifiques ! Petit-chef d'œuvre de minimalisme expressif.
"Morts-Vivants" est la version punk du bar des potes de Renaud. Je vous laisse découvrir la longue liste des noms énumérés. Fabuleux.
Comment tu t'appelles ? "Philippe" (je vous laisse découvrir).
Derrières des mots dérisoires, quelquefois osés, des mots d'enfants, des phrases absurdes, des énumérations telles l'alphabète, des  phrases n'importe quoi à première ouïe, se cachent des vérités, des psychanalyses cachées, de l'humour même pas lourd, … Il est des mots et des phrases engagées, des sous-entendus qui en disent long.
J'imagine des duos des plus beaux avec Brigitte Fontaine. Faites passer le message.
Que dire encore, les 24 plages s'enchaînent entre ballades et rythmes plus accentués, mais le fun est là et mène la cadence.
Katerine est un genre de punk 2010 qui ose chanter les 4 notes de Windows sur "Musique D'Ordinateur", vous savez, quand vous coupez l'ordinateur, di da dong dong, et qui les emballe d'une belle mélodie sirupeuse. Si ce n'est pas punk que cela ?
Katerine s'accapare de la reine d'Angleterre sur "La Reine D'Angleterre" (attention very shoking) comme l'ont fait les Sex Pistols à la grande époque du punk.
Mais voilà la 3ème fois que l'album passe en boucle.
Et je monte le son !
D'ailleurs j'ai déjà le ticket to ride dans ma poche pour aller revoir Katerine à la Laiterie d'ici quelques semaines. Raison ai-je.

 

L'avis de Cédric

Après l'énoooorme succès de "Robots après tout" (et ses tubes "Louxor j'Adore" et "100% VIP") et quelques disgressions expérimentales, revoici le plus déjanté des chanteurs français pour un neuvième album encore plus fou.

Fou par ses mélodies et sonorités, même avec une instrumlentation et des arrangements beaucoup plus élaborées qu'il y parait.

Mais fou surtout par ses paroles sorties tout droit de l'esprit doud dingue de Katerine.

Et là le moins que l'on puisse dire c'est que cet esprit a tourné à plein régime lors de l'écriture de l'album. De la première piste où Katerine se rapproche de nous jusqu'à saturation (au sens propre) au "Champ de Blé" choral saccadé pseudo poético-philosophique en passant par de grands moments tels "Comment tu t'appelles ?" où Katerine répond à cette même question d'un mioche qu'on penserait sorti de l'exorciste, le tubesque "Blablabla" et bien d'autres. Le rire de Katerine devient même contagieux sur "Moustache", un grand délire que ne renieraient pas les Monty Pythons...

Christian venant de le faire très bien, je ne vais pas revenir sur chaque piste de cette galette nantaise, album impressionnant de 24 pistes toutes inutiles donc complètement indispensables, d'un disque qui a de quoi faire parler de lui.

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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 00:00

                             METAL





SERJ TANKIAN

"Imperfect Harmonies"
2010, Warner

 

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l'avis du disquaire

Le déjà mythique groupe System of a Down étant toujours en suspens, Serj Tankian, son chanteur, continue son petit bonhomme de chemin en solo avec un deuxième album (plus un live sorti entre les deux) qui pousse encore ses expérimentations dans la rencontre classique/métal.
Dans la droite lignée de l'album live, ce nouveau disque laisse de côté les grosse guitares au profit d'arrangements à cordes très riches et classieux, mais sans perdre la moindre énergie. Et bien au contraire certains titres donnent des envie de pogo jusque dans les orteils,  comme ce surpuissant "Left of Center"
D'autres morceaux font plus la part belle aux mélodies et aux ambiances planantes, tel "Reconstructive demonstration" ou le superbe "Yes, it's genocide" et ses magnifiques harmonies vocales dont seul Tankian sait nous gratifier.
Car si on pouvait remarquer que le principal défaut d'Elect the Dead", premier opus du chanteur, était l'absence de Daron Malakian, guitariste et seconde voix de SOAD, ici force est de constater que Tankian tient  parfaitement toute la partie vocale des onze titres, parfois aidé par une troublante voix féminie,notamment sur le dernier titre de l'album, le très world "Wings of Summer"), dans son style si particulier, ne reculant  devant aucune montée dans des vertiges aigus (le tubesque "Gate 21" que l'on retrouvait déjà sur le live).
Un disque en somme riche mais cohérent, énergique mais mélodique, bref complet et abouti.
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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 08:06

                             ROCK





WEEZER 

"Hurley"
2010, PIAS

 

weezerhurley

 

l'avis du disquaire

Non, vous ne rêvez pas, la joyeuse figure de Jorge Garcia, l'interprète d'Hugo Reyes, alias Hurley, dans la série Lost, est bien la pochette du nouvel album de Weezer. Le quatuor américain n'en est pas à son coup d'essai dans le kitsch et rivalise d'album en album en therme de pochettes "étonnantes".

Mais derrière ce visuel qui a déjà créé un sacré buzz sur le net se cache un album en forme de retour aux sources pour Weezer, tournant le dos aux majors pour signer sur le label à forte tendance punk rock Epitaph (créé par le guitariste de Bad Religion Brett Gurrewitz). Volonté pour la bande à Rivers Cuomo de revenir à un rock indé plus musclé que leurs dernières productions.

Mais le disque Hurley n'est pas un simple retour en arrière et certainement pas une régression pour le combo geek. Forts de toutes l'expérience musical de leurs recherches en sonorités et rythmiques des deux précédents albums, Weezer nous offre ici un disque complet et très abouti, varié tout en gardant une même énergie.

Et dès le premier morceau "Memories", véritable hymne garage, le ton est donné : un son compact et brut, et des compo jouant plus sur le rythmique que le mélodique, du bon vieux Weezer en somme. Dans le même style, "Where's my sex" et ses changements de rythmes se pose comme l'un des tubes de ce huitième album, au même titre que la pseudo ballade "Unspoken".

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 07:49

                             ROCK





THE ROLLING STONES

"Exile on Main Streets"
réédition, 2010, Universal Music

 

stonesexile

 

L'avis du disquaire
 

Exile sur routes principales, les Stones roulent toujours !

 

En 1972, à la sortie du seul double album studio des Stones "Exile On Main Street", j'aurai pu écrire - Attention, chef d'œuvre -.

En 2010, le mot chef d'œuvre est toujours d'actualité, d'autant plus que les Stones y accrochent 10 inédits.

 

En effet, le 17 mai 2010 les Rolling Stones ressortent "Exile on Main Street", initialement paru en 1972, dans une édition agrémentée de 10 chansons inédites. L'album avait été enregistré dans l'atmosphère moite de la cave d'une villa de la Côte d'Azur, la Villa Nellcôte de Keith Richards, dans le sud de la France, au-dessus de Villefranche-sur-Mer.

Six mois d'enregistrement pour un album aux réactions mitigées ou passionnées, mais qui s'est imposé au fil des années. "Exile On Main Street" est le 4ème album du carré d'or de la grande époque avec "Beggar's Banquet", "Let It Bleed" et "Sticky Fingers".

Quelques très bons disques suivront, sans jamais retrouver la fée magicienne.

 

Les inédits annoncés sont entre autres, les morceaux Plundered My Soul, Dancing in the Light, Following the River et Pass the Wine, ainsi que deux versions alternatives de Soul Survivor et Loving Cup.

Des parties de percussions et de guitares ont été ajoutées à certains de ces nouveaux titres par Mick Jagger et Keith Richards.

Cette réédition sera accompagnée d'un documentaire réalisé pour la télévision, Stones in Exile, qui présente des scènes filmées et des photos d'archives ainsi que de nouvelles interviews. L'album sera disponible sous trois formes : le disque d'origine avec ses 18 titres, une édition avec inédits en prime et une formule comportant aussi une version vinyle, un DVD documentaire différent de 30 minutes et un livre.L'avis du disquaire
 

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 08:11

                             POP





COCOROSIE 

"Grey Oceans"
2010, PIAS France

 

cocorosie

 

L'avis du disquaire
 

CocoRosie, deux sœurs bricoleuses de sensualité
 

Si vous ne connaissez pas encore CocoRosie, "Grey Oceans" est une bonne introduction dans l'univers des sœurs Casady. Ce quatrième album est le plus accessible de tous, il est débarrassé des explorations avant-gardistes à présent bien connu de CocoRosie.

Ces Océans Gris sont un voyage tout en nuance, en émotions, en couleur, dans le merveilleux monde de ce duo américain de Sierra et Bianca Casady. La première c’est Coco et la seconde c’est Rosie. Elles composent leur musique à partir de casseroles, de bruits mais encore de jouets d’enfants.

En fait les deux musiciennes ont été rejointes par un pianiste d'origine réunionnaise, Gaël Rakotondrabe, et secondées par le producteur Nicolas Kalwill, star en Argentine où les onze morceaux de ce nouvel opus ont été en partie enregistrés. Paris, New York, Berlin et Melbourne ont également abrité CocoRosie durant les sessions. Gaël est un véritable alchimiste des sons.

 

La rencontre avec Bolsa, un batteur de rock légendaire d'Argentine a donné naissance au morceau "Hopscotch" bâti sur le style Jungle Beats. Garnie de nappes de mélodies, de ponctuations de piano et d'électronique, c'est devenu la chanson la plus ludique et schizophrène de l’album.

Rêverie, nostalgie et poésie traversent tout l'album. Les influences sont disparates mais s'imbriquent parfaitement.

CocoRosie alterne le post-rock ambiant de "Trinity's Crying", l'électro fougueuse de "Fairy Paradise", la pureté scintillante d'une harpe dans "Gallows", les ondulations psychédéliques d'une cithare indienne dans "Smokey Tabou".

"Undertaker" est basé sur une vielle chanson de leur mère des années 70, en langue Cherokee, avec l'ajout d'un tambour Cherokee lors de l'enregistrement.

Textes ludiques ou comptines, le tandem voue unculte infini à l'enfance et joue librement sur les distorsions de voix et les effets de boîte à musique déglinguée, écoutez "Hopscotch" et "Undertaker". Les performances vocales se répondent symétriquement, Bianca la turbulente parée de son flow nasillard, parfois proche de Björk, puis Sierra la sirène lyrique au vibrato angélique.

Leur univers est vraiment déjanté, mais on y trouve multitude de repères, chant, poésie, folk, sincérité, beauté.

Petite anecdote, leur premier album, "La Maison De Mon Rêve" (in french dans le texte), a été enregistré dans la salle de bain d’une chambre de bonne à Montmartre !

 

"Grey Oceans" est un objet aux allures bricolées qui recèle de petits bijoux aux textures hybrides et à la sensualité envoûtante.

 

J'avais eu l'occasion de voir ces deux belles filles lors de leur dernière tournée, de passage à la Laiterie de Strasbourg en novembre 2007. L'ambiance de la soirée était pure magie.

Dommage pour cette atroce pochette. Mais bon, je vous laisse découvrir celle de l'album "Noan's Ark" de 2005, et même les deux autres,… Mauvais goût ou provoc ?

 

Textes des chansons : http://www.bestofparoles.com/paroles-cocorosie-lyrics,2797.html

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